Avec près de 50.000 nouveaux cas par an, le cancer de la prostate est de loin le cancer masculin le plus fréquent en France. Cancer de bon pronostic, il présente un taux global de survie de 90% des patients atteints. Pour autant, les tests de diagnostic sont importants pour permettre un diagnostic précoce. Les deux tests les plus couramment utilisés pour détecter le cancer de la prostate sont le toucher rectal et le test de l’antigène prostatique spécifique (PSA). Un complément de tests est alors nécessaire pour confirmer la présence d’un cancer de la prostate et le stade de la maladie il se trouve. Dans cet article, nous examinerons les différents tests de diagnostic du cancer de la prostate.
Plan de l'article
Le toucher rectal
Le toucher rectal est souvent le premier test que les médecins effectuent pour détecter un cancer de la prostate. Il consiste simplement en l’insertion d’un doigt ganté et lubrifié dans le rectum afin de palper la prostate. Le médecin examine la taille, la forme et la consistance de la prostate pour détecter tout signe de tumeur. Le toucher rectal est un test simple et rapide, mais il ne suffit pas à valider le diagnostic. En cas de suspicion d’un cancer de la prostate, des examens supplémentaires sont nécessaires.
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Le test de l’antigène prostatique spécifique (PSA)
Le dosage du PSA mesure la quantité d’une protéine appelée antigène prostatique spécifique dans le sang. Le dosage PSA peut être élevé chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate. Bien que le test du dosage PSA qui se réalise par une simple analyse sanguine, soit simple et non invasif, il n’est pas toujours précis. Les niveaux de PSA peuvent être élevés pour d’autres raisons que le cancer de la prostate, comme l’inflammation de la prostate ou l’hyperplasie bénigne de la prostate. De plus, certains hommes atteints d’un cancer de la prostate peuvent avoir un dosage de PSA normal. Pour valider le diagnostic d’un cancer de la prostate, il est indispensable de réaliser une biopsie de la prostate.
L’échographie transrectale
L’échographie transrectale est un test qui utilise des ondes sonores pour produire des images de la prostate. Un petit appareil appelé sonde est inséré dans le rectum pour produire les images. L’échographie peut aider à détecter les zones anormales dans la prostate et à guider les biopsies de la prostate. Bien que l’échographie transrectale soit généralement indolore, elle peut être gênante ou douloureuse pour certains hommes.
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La biopsie
La biopsie de la prostate est le test de référence pour confirmer un diagnostic de cancer de la prostate. Il s’agit d’un test invasif qui implique la collecte de tissu de la prostate à l’aide d’une aiguille. La biopsie est généralement effectuée sous anesthésie locale ou générale. La biopsie est réalisée soit par voie rectale, c’est-à-dire du rectum (anus) jusqu’à la prostate, ou par voie trans-périnéale, en introduisant une aiguille entre l’anus et les bourses à travers la peau jusqu’à atteindre la prostate. Une fois le prélèvement effectué, un examen anatomopathologique du tissu prélevé permettra de confirmer ou pas la présence de cellules cancéreuses.
IRM et scanner
L’IRM et le scanner sont des tests d’imagerie qui peuvent être utilisés pour diagnostiquer le cancer de la prostate. Ils peuvent aider à détecter la présence de tumeurs et à déterminer si le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps. Bien que l’IRM et le scanner soient des tests non invasifs, ils sont plus coûteux et moins accessibles que les autres tests de diagnostic du cancer de la prostate.
De plus, ils ne sont pas toujours nécessaires pour diagnostiquer le cancer de la prostate.
En conclusion, le diagnostic du cancer de la prostate repose sur une combinaison de tests qui permettent de détecter la présence de la maladie et d’évaluer son stade. Le toucher rectal est souvent le premier test effectué, permettant d’évaluer la taille, la forme et la consistance de la prostate. Cependant, il ne suffit pas à confirmer le diagnostic. Le dosage de l’antigène prostatique spécifique (PSA) est également utilisé, mais ses résultats ne sont pas toujours précis, nécessitant des examens complémentaires tels que la biopsie de la prostate. L’échographie transrectale peut fournir des images détaillées de la prostate pour détecter d’éventuelles anomalies et guider les biopsies. L’IRM et le scanner sont des options plus avancées pour évaluer la propagation du cancer de la prostate, mais ils ne sont pas toujours nécessaires dans tous les cas. En combinant ces différents tests, les médecins peuvent établir un diagnostic précis et déterminer le meilleur plan de traitement pour les patients atteints de cancer de la prostate. Un dépistage précoce et régulier reste essentiel pour améliorer les chances de guérison et de survie pour les hommes concernés.