Le complément de retraite des hospitaliers, comme son nom l’indique, est un contrat d’assurance retraite qui est destiné aux personnels hospitaliers et à leurs conjoints. Il est à souligner qu’il s’agit là d’un contrat facultatif, mais en y souscrivant, vous pourrez recevoir une retraite supplémentaire par capitalisation à votre retraite. Faisons le point sur cette complémentaire retraite des hospitaliers ou de la CRH.
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La CRH, pour qui ?
La complémentaire retraite des hospitaliers par la CGOS est destinée aux hospitaliers, mais quand on dit « hospitaliers », on fait référence aux personnels, aux agents et aux praticiens hospitaliers publics. Qu’ils soient titulaires ou contractuels, ils pourront bénéficier de cette retraite CHR. Leurs conjoints, leurs concubins et leurs partenaires pacsés pourront également en profiter.
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Il est à préciser que le bénéficiaire peut toujours en profiter, même s’il a quitté la fonction publique pour cessation d’activité, démission ou mutation.
Le fonctionnement de la CRH
On a ici un produit d’épargne-retraite en point. L’adhérent pourra alors toucher une retraite supplémentaire s’il est toujours en vie au terme du contrat. Autrement dit, à l’âge légal de départ à la retraite ou quand il liquidera ses pensions de retraite, il pourra percevoir le complément de retraite. Ce dernier peut être versé sous forme de capital, de rente viagère qu’il pourra recevoir tous les trois mois ou de capital et de rente viagère.
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En fonction de son contrat, l’adhérent peut également prendre des garanties facultatives comme l’option réversion pour que sa famille puisse profiter d’une couverture à son décès.
Comprendre l’option réversion dans le contrat CRH
A la souscription du contrat, l’hospitalier peut prendre l’option réversion. Cette dernière permet le versement intégral ou partiel de la rente à une autre personne au décès de l’adhérent. Cette personne doit être clairement indiquée dans le contrat et elle doit être le conjoint, le partenaire de Pacs ou le concubin non divorcé et non séparé du bénéficiaire principal du contrat.
Il faut comprendre que si le couple divorce et si l’adhérent se remarie, son nouveau conjoint ou partenaire de pacs ne pourra pas profiter de cette option réversion. Son ex-partenaire de pacs ou son ex-conjoint perdra également ces avantages.
Lorsque vous prenez cette option réversible, vous devez également choisir le taux de réversion. Vous devez réfléchir sur ce taux, car vous ne pourrez plus changer d’avis une fois le contrat signé. Le conjoint de l’adhérent pourra alors toucher l’intégralité ou une partie de la rente qui correspond au pourcentage de points acquis par le souscripteur.
Qu’en est-il des cotisations ?
Le montant des cotisations dépend du taux choisi par le souscripteur. Oui, c’est lui qui choisira le montant de la cotisation ainsi que de la périodicité des versements. Les versements peuvent être volontaires, libres ou programmés pendant la durée du contrat.
Si vous choisissez les versements volontaires programmés, pour le calcul du montant des cotisations, on prendra en compte le taux de cotisation et le montant du traitement brut de base.
Le souscripteur peut également choisir de faire des versements volontaires libres, à condition de ne pas dépasser les 10 000 euros par année et de faire un versement d’une somme minimum de 500 euros. Il peut également faire des transferts venant d’autres dispositifs d’épargne-retraite.
Vous devez savoir que pour ces versements, la CRH ne vous facturera aucun frais, ce qui fait que vous pourrez faire autant de versements que vous voulez. Ces cotisations sont également déductibles de votre revenu net global jusqu’à une certaine limite. Au cours du contrat, vous avez également la possibilité de changer le taux de votre cotisation, et même de suspendre pour un certain temps le versement.