Bénéficiant de nouvelles subventions, les dons vous permettent de combiner transmission de richesse, aide familiale et optimisation immobilière. Explications.
Les dons sont gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©s comme aidant les jeunes gĂ©nĂ©rations. L’objectif est de transfĂ©rer ses actifs suffisamment Ă l’avance pour tenir compte de l’allongement de leur durĂ©e de vie, ce qui retarde encore le transfert de biens par dĂ©cès
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Les jeunes gĂ©nĂ©rations peuvent avoir besoin d’une aide financière pour faire leurs investissements. L’impact des dons est Ă©galement favorable Ă l’Ă©conomie. Contrairement Ă l’assurance-vie, elle vous permet de transmettre tout au long de votre vie. Les bĂ©nĂ©ficiaires perçoivent immĂ©diatement les marchandises ou les sommes fournies.
Les dons sont également un moyen de préparer votre patrimoine et de réduire les impôts.
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Plan de l'article
comment utiliser correctement le don ?
Le don est l’outil lĂ©gal pour transfĂ©rer gratuitement une partie de vos biens (biens ou droits) dans une vie Ă une autre personne.
Un don doit ĂŞtre fait avec une attention particulière, car le donateur ne peut rĂ©cupĂ©rer les biens transfĂ©rĂ©s que dans des cas limitĂ©s et exceptionnels dans la pratique (rĂ©vocation pour non-respect des frais, rĂ©vocation par ingratitude et rĂ©vocation pour l’apparition d’un enfant par un parent non donateur) .Article 894 C. civ. : « Le don inter vifs est un acte par lequel le donateur est maintenant et irrĂ©vocablement du don d’usage dĂ©pouillĂ© de la chose donnĂ©e, en faveur du donataire qui l’accepte. » Les dons doivent ĂŞtre distinguĂ©s qui constituent des dons modestes en ce qui concerne le patrimoine de la personne qui transmet, diffusĂ©e exclusivement lors d’un Ă©vĂ©nement spĂ©cifique (anniversaire, mariage…). Contrairement aux dons, les dons habituels ne sont pas pris en compte dans l’hĂ©ritage du prĂ©sent et ne sont pas soumis Ă l’impĂ´t.
Article 852, paragraphe 2, C. civ. : « La nature actuelle de l’utilisation est Ă©valuĂ©e Ă la date Ă laquelle elle a Ă©tĂ© consentie et compte tenu des biens de la personne qui a fait la cession »
Les dons devraient également être différenciés du prêt familial consenti contre rémunération et qui nécessite une restitution ou un remboursement.
Il existe plusieurs types de dons.
dons simples
Tout acte constitutif d’un don entre vifs est obligatoire notariĂ© , sous peine de nullitĂ© (art. 931 C. civ.).
Les dons sont lĂ©galement considĂ©rĂ©s comme des actes « graves » dans la mesure oĂą le donateur transfère irrĂ©vocablement une partie de ses biens Ă des tiers sans toute contrepartie (sauf dans le cas d’un don avec frais). L’utilisation de l’acte authentique garantit le consentement et l’acceptation appropriĂ©s de toutes les parties.
Si le don concerne le logement familial du donateur mariĂ©, votre conjoint doit participer Ă l’acte et accepter le don.
La loi peut contenir des clauses coutumières , telles que l’obligation d’utiliser des fonds pour l’acquisition d’une rĂ©sidence principale ou d’un investissement financier spĂ©cifique, ou contenir une rĂ©serve de jouissance au profit du donateur.
Un don simple est opportun pour aider dans votre projet ponctuellement un enfant, petits-enfants ou pour bénéficier délibérément à un enfant, le consentant de participation au capital comme nous le verrons.
dons d’argent et dons manuels
Le don manuel, non prĂ©vu par le Code civil et contraire au formalisme imposĂ© par l’article 931, a toujours Ă©tĂ© validĂ© par la jurisprudence et la doctrine.
Le don manuel se caractérise par la livraison de matériel (légalement appelé « tradition ») sans tenir compte de la propriété au donateur. Le don manuel ne peut donc concerner que des biens légalement qualifiés comme « meubles » (argent, valeurs mobilières, objets).
L’ avantage du don manuel est sa simplicitĂ© apparente en raison de son manque de formalisme.
CorrĂ©lĂ©e, la preuve de l’existence d’un don manuel est une rĂ©elle difficultĂ©. La charge de la preuve incombe en principe Ă la personne qui fait usage de son existence.
Comment faire un don d’argent ?
Il est courant de donner une somme d’argent pour aider un ĂŞtre cher. Ce don est un manuel de don qui ne nĂ©cessite donc pas d’acte de notaire. Cependant, il est nĂ©cessaire de faire votre dĂ©claration de revenus.
En outre, le don manuel doit ĂŞtre dĂ©clarĂ© par le donateur aux autoritĂ©s fiscales via le formulaire CERFA No 2735 . Autrement, le don manuel pourrait ĂŞtre imposĂ© Ă titre de rappel fiscal, sur un don notariĂ© subsĂ©quent ou sur le dĂ©cès du donneur. Afin d’optimiser l’utilisation des subventions, il est conseillĂ© de dĂ©clarer immĂ©diatement le don.
Le don manuel doit ĂŞtre utilisĂ© avec une bonne intelligence, afin de ne pas crĂ©er de dĂ©sĂ©quilibre entre les enfants et d’Ă©viter de futurs litiges immobiliers.
dons et transgénérationnels
La particularité du partage des dons est de faire un partage précoce de la succession des donateurs , en plus des dons
Les dons et actions sont accordés exclusivement aux héritiers présumés , sous réserve des exceptions limitatives suivantes :
- dons transgénérationnels qui permettent de récompenser les enfants et petits-enfants du ou des donneurs (art. 1075-1 C. civ.)
- dons partagĂ©s conjonctifs qui permettent aux enfants de lits diffĂ©rents d’ĂŞtre intĂ©grĂ©s Ă l’opĂ©ration.
- dons et actions concernant une société à des tiers sous réserve de conditions (art. 1075-2 C. civ.).
Les dons prĂ©sentent un avantage important : on dit qu’ils ne sont pas dĂ©clarables aux avoirs du donateur et que la valeur des avoirs transmis est gelĂ©e le jour du partage des dons. Ainsi, les gains ou pertes rĂ©alisĂ©s par les donataires ne sont pas pris en compte dans le calcul des parts immobilières, comme nous le verrons ci-dessous.
En principe, tous les enfants donateurs doivent intervenir dans l’acte de partage des dons et recevoir beaucoup . Toutefois, il ne s’agit pas d’une condition de validitĂ© de l’acte. Ainsi, en prĂ©sence d’une situation familiale conflictuelle, un enfant peut refuser d’intervenir dans le don. Le partage des dons serait alors valide, mais les effets juridiques du partage des dons, en particulier le gel des titres le jour du don, seraient inapplicables.
Il est donc nĂ©cessaire d’obtenir l’intervention de toutes les parties afin d’assurer la pleine efficacitĂ© juridique de l’acte.
En associant tous les enfants Ă la rĂ©flexion sur le partage prĂ©coce de la succession future, le partage des dons permet ainsi une transmission anticipĂ©e sereine d’une partie de leurs biens avec une distribution de biens par les enfants.
Dons avec rĂ©servation d’usufruit :
don d’une propriĂ©tĂ© avec une rĂ©servation d’usufruit au donateur permet au donateur de conserver sa jouissance Le (occuper la propriĂ©tĂ©, collecter des loyers, par exemple, dans le cas de l’immobilier). En retour, il devra prendre le fardeau.
L’ usufruit rĂ©servĂ© par le donneur est Ă©valuĂ© par le Code GĂ©nĂ©ral des ImpĂ´ts (art. 669 CGI) en fonction de l’âge de l’usufruit le jour du don . Cette Ă©valuation dĂ©pend de l’espĂ©rance de vie usufruit estimĂ©Â : plus l’usufruit est vieux, la valeur infĂ©rieure de son usufruit.
Le calcul des droits de don ne sera pas basĂ© sur la valeur du bien complet, mais sur la valeur de la propriĂ©tĂ© nue (c’est-Ă -dire la valeur du bien entier dĂ©codĂ©e de la valeur usufruit).
De plus, après le dĂ©cès du donneur bĂ©nĂ©ficiant du donateur, le donneur devient propriĂ©taire Ă part entière. L’extinction de l’usufruit ne donne lieu Ă aucune imposition (article 1133 du Code gĂ©nĂ©ral des impĂ´ts).
Exemple
M. Marin, 56 ans, a un enfant unique. Il souhaite vous envoyer un appartement au bord de la mer qui vous servira de deuxième maison. Cet appartement vaut 200 000€.
En lui donnant seulement la propriĂ©tĂ©, M. Marin peut continuer Ă utiliser l’appartement. Après la mort de M. Marin, votre fils deviendra propriĂ©taire Ă part entière. Ils peuvent occuper l’appartement ou dĂ©cider de le louer ou de le vendre.
Compte tenu de l’âge de Monsieur Marin le jour du don, la valeur de son usufruit est de 50%, donc la valeur de la propriĂ©tĂ© nue de 50%, soit 100.000€.
En application de la réduction de la common law, aucun droit de don ne sera tel que nous le verrons ci-dessous.
Le montant de l’usufruit rĂ©servĂ© par M. Marin ne sera jamais imposĂ©.
Si le bien donnĂ© est vendu, la rĂ©serve d’usufruit fait rĂ©fĂ©rence Ă un montant en espèces. L’usufruit dĂ©tient alors un usufruit presque au-dessus du prix de vente, sauf qu’il est rĂ©utilisĂ© dans un nouvel actif dĂ©membrĂ©.
la particularitĂ© d’un don Ă un hĂ©ritier
Lorsque vous donnez à une personne qui est également votre héritier, le don peut être soumis à deux traitements spécifiques :
relation civile et succession : égalité entre héritiers
En principe, un don en faveur d’un hĂ©ritier est dit Ă propos d’un quota de succession.
Ainsi, le don profitĂ© de l’hĂ©ritier ne dĂ©passe pas sa participation Ă la propriĂ©tĂ©, mais est inclus dans cette partie.
Cela vaut pour les dons simples et manuels lorsqu’ils sont accordĂ©s Ă des hĂ©ritiers prĂ©sumĂ©s, sauf indication contraire.
Pour assurer l’Ă©quitĂ© entre les hĂ©ritiers, les dons faits Ă la propriĂ©tĂ© au dĂ©cès du donateur sont ajoutĂ©s responsables. Nous parlons de la relation avec la propriĂ©tĂ© .
Les biens donnĂ©s sont dĂ©clarĂ©s Ă leur valeur le jour de la division de la propriĂ©tĂ© (et non le prĂ©sent) et selon l’Ă©tat de la propriĂ©tĂ© le jour du don. En ce sens, tout gain en capital ou moins doit ĂŞtre pris en compte (sauf ceux qui seraient dus Ă la part du donateur: travaux d’amĂ©lioration…).
Pour les dons de sommes d’argent, la valeur donnĂ©e sans rĂ©Ă©valuation est prise en compte. Si ce montant a Ă©tĂ© rĂ©investi dans un bien, la valeur du bien est conservĂ©e le jour de la division successorale.
Est-il possible bĂ©nĂ©ficier d’un hĂ©ritier prĂ©cisant que la donation est faite en dehors de l’hĂ©ritage ou exemptĂ©e du rapport (dans la limite du quota disponible en prĂ©sence d’hĂ©ritiers qui rĂ©servent comme nous verrons).
Dans ce cas, un tel don va au-delĂ de votre participation Ă l’hĂ©ritage. Ce n’est pas liĂ© Ă la propriĂ©tĂ©.
Les dons manuels, normalement dĂ©clarables, peuvent ĂŞtre effectuĂ©s en dehors de la participation au capital. Dans ce cas, il est accompagnĂ© d’un accord privĂ© (pacte supplĂ©ant) contenant une clause relative Ă l’absence de relation de don dans la succession du donateur.
Cette Ă©criture nous permet Ă©galement de prouver l’existence d’un don manuel. D’autre part, il est important de prĂŞter attention Ă la rĂ©daction de ce texte. En fait, l’accord ne doit pas en soi faire le don, au risque que le don soit annulĂ© par dĂ©faut (art. 931 C. civ.).
Le partage des dons est, en principe, considéré comme non déclarable . En outre, elle gèle les valeurs données le jour du don permettant de maintenir une égalité entre les héritiers par rapport aux valeurs futures des biens donnés.
Exemple
M. Marin accorde un don d’argent de 100 000€ Ă chacun de ses deux fils Alain et Marie.
Au décès de M. Marin, son héritage ne se compose que de sa résidence principale de 200 000 euros. Ses seuls héritiers sont ses deux fils.
En ce qui concerne le traitement des sommes transférées par don aux enfants :
- Alain a progressivement passé toute la valeur sur le casino
- Marie a acheté un appartement dont la valeur au jour du décès a doublé (200 000€). Marie a ainsi atteint une valeur ajoutée de 100 000 euros.
Si M. Marin a accordĂ© deux dons simples ou deux dons manuels dĂ©clarĂ©s, ils doivent ĂŞtre dĂ©clarĂ©s Ă l’hĂ©ritage Ă son dĂ©cès pour leur valeur le jour du partage de hĂ©ritage.
Ainsi, nous ajoutons Ă la succession une valeur de 200.000€ pour le don fait Ă Marie (valeur de l’appartement le jour du dĂ©cès) et 100.000€ pour ce qui a Ă©tĂ© fait Ă Alain (pour une somme d’argent sans rĂ©investissement, Ă©valuation au jour du don). Le bien total s’Ă©lève Ă 500.000€ (200.000€ de bien existant dans le patrimoine de Monsieur Marin, 200.000€ pour le don Maria et 100.000€ de don d’Alain).
Les enfants ont droit à la moitié chacun, soit 250 000 euros.
Le don fait en leur faveur est attribuĂ© Ă l’hĂ©ritage de chaque individu, puisqu’il a Ă©tĂ© fait dans une partie de la succession.
Participation de Marie : 250.000€ — Valeur du don imputĂ© Ă la participation au capital : — 200.000€ hĂ©ritage de Marie sur la propriĂ©tĂ© existante pour l’hĂ©ritage : 50.000€
Participation d’Alain : 250.000€ — Valeur du don imputĂ© Ă l’action de succession : — 100 000€ Une partie de l’hĂ©ritage d’Alain sur le bien existant Ă hĂ©ritage : 150.000€
La richesse de l’hĂ©ritier est respectĂ©e dans le domaine mondial de 500 000€, mais Alain bĂ©nĂ©ficie du bon investissement de Marie, puisqu’elle reçoit 100 000€ de plus que sa sĹ“ur sur la valeur des actifs de l’immeuble.
Si M. Marin avait fait un don Ă ses deux enfants, la situation serait complètement diffĂ©rente. Le partage des dons n’est pas dĂ©clarable Ă la propriĂ©tĂ© et gèle les montants le jour du don.
La masse totale de la propriété est alors de 200 000€ que les deux enfants partagent en moitié, soit 100 000€ chacun.
Ils ont Ă©galement reçu 100 000 euros chacun lors du partage des dons. Ce partage des dons n’est pas dĂ©clarĂ© Ă l’hĂ©ritage pour le calcul de l’hĂ©ritage et les montants sont, dans tous les cas, fixĂ©s Ă ceux des dons, soit 100 000 euros chacun.
le risque de réduction : quelles sont les limites de la liberté de transmission ?
Certains hĂ©ritiers ont droit Ă une tranche minimale des biens du dĂ©funt : les enfants et les conjoints en l’absence d’un enfant. Ils sont appelĂ©s hĂ©ritiers Ă rĂ©server .
La partie incompressible à laquelle ces héritiers ont droit est appelée réserve héréditaire.
Le reste du patrimoine est le quotidien disponible . Le donneur est libre d’en disposer comme il le souhaite. Il peut donner l’Ă©quivalent du quotidien disponible Ă un non-hĂ©ritier, Ă un hĂ©ritier non rĂ©servĂ© ou Ă un hĂ©ritier rĂ©servĂ© Ă lui en plus de son quota de rĂ©serve pour une donation sans capitaux propres.
En prĂ©sence d’un enfant, les actions rĂ©servĂ©es et les activitĂ©s quotidiennes disponibles sont les suivantes :
enfant
En présence de : | Réserve héréditaire | quotidienne régulière disponible |
---|---|---|
1 | 1/2 | 1/2 |
2 enfants | 2/3 (c.-Ă -d. 1/3 par enfant) | 1/3 |
3 enfants et 3/4 de plus | (ce que les enfants partagent) | 1/4 |
En l’absence d’un enfant, le conjoint est rĂ©servĂ© pour ÂĽ de la propriĂ©tĂ©.
Lors du calcul du montant de la part de réserve, nous prenons en compte la masse des avoirs le jour du décès , mais aussi les dons que le donateur a pu faire au cours de sa vie , afin de reconstruire le patrimoine mondial du défunt.
La valeur du bien pris en compte est la valeur du jour de succession en fonction de son statut jusqu’au jour du don (art. 922 Civ. Code).
Si les actifs existants au moment du dĂ©cès sont insuffisants pour garantir la rĂ©serve , les diverses dispositions que le dĂ©funt a pu prendre gratuitement peuvent ĂŞtre rĂ©duites Ă la demande des hĂ©ritiers qu’ils rĂ©servent. Nous parlons de rĂ©duire l’action .
Les legs (dispositions dues Ă la mort, volontĂ©) sont d’abord rĂ©duits, puis les dons du plus rĂ©cent au plus ancien.
comment transmettre vos actifs à moindre coût ?
Tous les dons et dons sont soumis à des frais de transfert gratuits. Les droits sont calculés en fonction de la valeur des biens reçus par chaque donateur par chaque donateur.
Le partage des dons est Ă©galement soumis Ă des droits de don, et le droit de partager (2,5 %) ne s’applique pas (le droit d’action s’appliquerait Ă©ventuellement si le partage avait lieu ultĂ©rieurement dans un acte distinct).
Cependant, il est possible d’optimiser l’imposition des dons.
quel montant peut -on donner sans impôt ?
Dons faits en le montant de l’allocation applicable est exonĂ©rĂ© d’impĂ´t.
Don au profit des enfants
La rĂ©duction du droit commun de 100 000 euros par parent et par enfant est renouvelable tous les 15 ans. Donner dès que possible pour renouveler l’exemption jusqu’Ă concurrence de subventions :
Cette allocation est la mĂŞme que pour les transmissions de succession.
Ainsi, si la subvention a Ă©tĂ© entièrement utilisĂ©e dans le cadre d’un don et si le donateur dĂ©cède moins de 15 ans après le don, les avoirs transfĂ©rĂ©s par succession au donateur ne bĂ©nĂ©ficieront pas de la rĂ©duction de la common law (qui sera complètement Ă©puisĂ©e).
Une bonne stratĂ©gie pour le patrimoine dĂ©pendra donc d’une bonne anticipation.
La subvention pour les dons d’un montant de Évitez de donner après 80 ans : 31 865 euros par parent et par enfant est renouvelable tous les 15 ans, sous rĂ©serve de conditions : don d’un montant en l’argent en pleine propriĂ©tĂ© par un parent âgĂ© de moins de 80 ans au profit d’un enfant adulte.
Nouvelle subvention temporaire et spĂ©cifique pour les dons d’un montant total de 100 000€ par sociĂ©tĂ© mère (quel que soit le nombre de donataires),non renouvelable  :
S’ applique aux dons en plein argent faits entre le 15 juillet 2020 et le 30 juin 2021 (article 19 du troisième amendement de la loi de finances pour 2020).
Pour pouvoir bénéficier de cette subvention, le donateur doit utiliser les fonds pour financer :
- la construction de votre rĂ©sidence principale (et non l’acquisition de votre rĂ©sidence principale).
- Travaux énergétiques relatifs à votre résidence principale éligibles à la prime de transition énergétique.
- la crĂ©ation ou le dĂ©veloppement d’une petite entreprise (par la souscription au capital augmentations initiales ou de capital). L’entreprise doit avoir moins de 50 employĂ©s, ne pas avoir de bĂ©nĂ©fices distribuĂ©s et avoir un bilan infĂ©rieur Ă 10 millions d’euros. La gestion de l’entreprise doit ĂŞtre exercĂ©e pendant trois ans par le donateur.
Ces investissements ne doivent pas avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© d’autres avantages fiscaux.
Le montant donné doit être utilisé dans les trois mois suivant le paiement.
Dons aux petits-enfants :
- Abattement de common law de 31.865 euros par grand-père et petit-fils, renouvelable tous les 15 ans, sans conditions.
- Allocation de dons d’un montant de 31 865 euros par grand-père et petit-fils, renouvelable tous les 15 ans, sous rĂ©serve de conditions : don d’une somme d’argent en pleine propriĂ©tĂ© par un grand-père de moins de 80 ans au bĂ©nĂ©fice d’un petit-fils âgĂ© de moins de 80 ans.
- Nouvelle allocation temporaire et spĂ©cifique pour dons d’ un montant total de 100 000 euros par donateur (quel que soit le nombre de donataires) et donataires non renouvelables accordĂ©s en pleine propriĂ©tĂ© entre le 15 juillet 2020 et le 30 juin 2021, dans les mĂŞmes conditions que celles dĂ©crites ci-dessus pour les enfants.
Les dons aux petits-enfants sont imposables dans la mesure oĂą aucune allocation n’est applicable aux transferts de successions aux petits-enfants de leur propre initiative, Ă l’exclusion de l’allocation de retard de 1,594€ par bĂ©nĂ©ficiaire.
En outre, une allocation spécifique et personnelle pour les donataires handicapés peut également être ajoutée (159 325 euros, renouvelable tous les 15 ans, sous réserve de conditions).
le barème supplĂ©mentaire applicable en sus de l’indemnitĂ©
Si le montant transmis par donneur pour chaque donneur dĂ©passe l’allocation, un barème progressif s’applique.
Cette échelle dépend de la relation entre donneur et donateur.
Ă€ l’instar des subventions, les prestations sont actuellement renouvelĂ©es tous les 15 ans.
Ainsi, en ce qui concerne les dons aux enfants, plus tôt la première transmission par don est accordée, plus les subventions et les échelles du barème peuvent être reconstituées pour un nouveau don ou pour le transfert successif du donateur.
Les dons avec une rĂ©serve d’usufruit contribuent Ă©galement Ă rĂ©duire l’imposition globale, puisque seuls les biens nus sont imposĂ©s comme nous l’avons vu. Les dons contribuent ainsi Ă l’optimisation fiscale de la propriĂ©tĂ©, permettant d’aider leurs proches tout au long de leur vie. Par comparaison, l’assurance-vie, qui est souvent utilisĂ©e pour rĂ©duire l’impĂ´t sur les successions, ne permet pas la transmission Ă vie et n’est pas un aidant naturel immĂ©diat. Les dons sont techniques cela gagnerait Ă ĂŞtre plus employĂ©.
Les dons constituent un outil d’atout pertinent pour anticiper leur transmission, rĂ©duire le coĂ»t fiscal, mais aussi Ă des fins familiales et intergĂ©nĂ©rationnelles. Cependant, il reste nĂ©cessaire de choisir le type de don qui est fait afin que ses effets Ă©conomiques et civils correspondent aux objectifs souhaitĂ©s. Le rĂ´le du conseiller en actifs est essentiel ici.